/-sangohan-/
Nombre de messages : 88 Age : 31 Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: Duel [Lesinge vs Gohan] Mer 13 Juin - 5:32 | |
| *musique étrange* (dédicace à mon cher Singe) Suite à la parution récente des tout derniers textes de Sangoku Lesinge et de /-sangohan-/, ceux-ci ont, d'un accord commun, décidé de se lancer un duel avec pour sujet leur textes Je tiens à rappeler que vous les départagerez sur ces deux textes et non sur leurs talents respectif d'écrivains (leur style est trop diamétralement opposé, et dire que tel ou tel est meilleur serait blasphème.... (exemple : Comparer Hugo et Molière le serait tout autant)). Tout d'abord le texte de Sangoku-Lesinge : - Citation :
- Le combat
Le soleil n’est plus. Avalé par la gueule béante de la nuit, une légère brise souffle, il fait chaud et pourtant je suis glacé. Non ce n’est pas la peur, après tout, nous ne sommes effrayés que par les choses que nous ne comprenons pas. Lui je le comprends, il m’est totalement inconnu, et pourtant m’apparait comme quelqu’un d’étrangement familier. Ce n’est pas un lien « spirituel » ou une autre de ces idioties, ce sont juste les sentiments communs de deux êtres qui vont se livrer à une lutte mortelle. Je ne ressens nulle haine envers cet homme, ce combat n’est que le fruit de mon désir, prouver que j’existe en empêchant l’autre de continuer à exister, cela n’est possible que par l’affrontement. Pourquoi lui et pas un autre ? Nos modes de pensées sont différents, sur le seuil d’une opposition totale, mais malgré tout, une envie mutuelle nous réunit, celle du fer croisé avec hargne.
La brise se fait plus douce par cette sombre soirée d’été, c’est le moment idéal pour en finir. Nous nous regardons quelques instants, ses yeux sont vides, les miens fuyants, comme si son regard m’était insupportable, cependant il est maintenant trop tard pour flancher. D’un signe de tête, nous acquiesçons comme une seule entité, lentement je porte ma main à mon épée, néanmoins je ne peux m’empêcher de trembler et mon étreinte ne s’en fait que plus forte. Si mon corps est défaillant, alors il est le reflet de mon esprit, autrefois si robuste, dorénavant fragile, amorphe. Je n’aurai peut-être pas dû, alors que je suis paralysé, lui avance d’un pas léger, libre et déterminé à faire ce que sa volonté lui ordonne. « Cela » commence, d’un mouvement rapide, il se rue sur moi, ma réaction est mécanique, je place mon arme entre la sienne et moi, ainsi il ne peut m’atteindre.
Telle est la loi de l’épée, celui qui vit, c’est celui qui n’est point touché, possible que la « bête humaine » en face de moi ignore ceci, pour elle peu importe sa survie, il lui faut du sang, sa seule et unique raison de vivre, mais n’est-elle pas aussi la mienne ? Cette étrange danse macabre se prolonge dans ce lieu désert de la ville, en rythme avec le vent, en harmonie avec les chuchotements de Gaia, nous frappons, parons et ce pour un court moment d’éternité, après notre fin terrestre, nous combattrons les flammes infernales, car si notre vie n’est que lutte et fracas, alors telle doit-être aussi notre mort Ma main tremble de plus en plus, je n’arrive plus à regarder mon ennemi, et pourtant je tiens toujours, malgré sa colère, malgré ses assauts répétés, alors cela m’apparait comme une chose évidente : je suis fou. Allant contre cette folie, je danse, du moins mon corps danse, car ma volonté, elle, s’est envolée. Déjà je ne suis plus, je recule en titubant, il est plus fort, plus décidé que moi.
Dans un ultime éclair de lucidité, j’attaque une dernière fois, il est trop surpris pour réagir, trop occupé à essayer de me briser. Son sang ruisselle le long de ma lame, et ce jusqu’à mon poignet, il est chaud, brûlant. Lui n’a pas crié, son regard n’a pas changé, toujours aussi vide, toujours au loin. Restant digne dans ses derniers instants, il tombe lourdement en avant, visage contre terre, il ne bouge plus, plus jamais. Je m’aperçois alors qu’ il m’a laissé un dernier présent, son épée, enfoncée profondément dans ma poitrine, ce que je n’avais nullement remarqué, ma folie anesthésiait la douleur. Du sang, le mien cette fois ci, il est froid, glacé. Mes émotions sont trop lointaines, ma fin trop proche, je ne ressens plus rien, mes sens sont atrophiés. Je chancelle, et c’est alors que je les entends, les rires fuyants des êtres damnés. Qu’ils attendent, j’arrive. Deux idéaux déchus, deux fins similaires, deux ombres dans la nuit.
Celui de /-sangohan-/ : - Citation :
- Aux instants ou Terre et Ciel se rejoignent en un même Crépuscule, un homme sourit.
Le Meurtrier, face à lui était si sûr de leur destinée commune : l’un censé finir victime, l’autre assassin. Seulement ce soir quelque chose est venu se glisser dans la routine du pauvre hère. Tuer, tel était sa mission. Il a faillit, faillit à son inexorable labeur, faillit à ce qu’il ne pensait n’être que formalité. Plus que sa vie, il jouait l’honneur ; honneur d’une société, réputée intègre, qui pour seule solution à ses problèmes n’hésite pas à recruter des assassins de la pire espèce : celle des incapables… Mais ce soir, cette homme n’a rien pût, la liberté et l’harmonie ont vaincus.
Il est tard l’homme avance sûr de lui, dans la ruelle où il sait qu’il trouvera son but. Tellement facile, la Cible est fluette, sans arme : un jeu d’enfant… Du moins il s’en persuade. Plus que quelque pas, un geste et il pourra rentrer chez lui, fier d’un crime qui l’éloigne chaque jour de ce qu’il aurait désiré être, inconsciemment…
La Cible se retourne, de son visage le meurtrier ne distingue que les yeux. Il crie, mais à la surprise et à la peur, l'orgueil prend le pas. Il ne peut, ne dois pas se permettre de l'épargner, qui qu'il soit.
Un autre cri retentit dans la ruelle, cette fois ci, l’assassin ne bouge plus, tandis qu’une voie s’élève, monocorde, aux paroles incompréhensibles. Douleur soudaine… Il a mal, à l’âme plus qu’au corps, il entend des phrases qu’il ne comprend pas, il a peur.
Lui, accomplit sa sentence, dans la douleur mais avant tout dans le doute de sa victime. Il met fin à une vie, en sauve des dizaines d’autres. Sans aucuns ressentiments : à quoi bon sauver des gens qui ne méritent pas mieux que l’être qui l'a attaquer. Il s’en vas, écœuré d’un massacre inutile, mais pourtant nécessaire.
ll cours, foule le sol sans le moindre bruit. Ombre fugace sur les murs, envol.
Harmonie Equilibre Liberté
Ciel par-dessus la montagne Ombre et Lumière Silence par delà le vacarme Fluidité
Tout à coup l’homme s’arrête, stop sa course infernale, verse une larme, pense. Puis s’en vas, par delà la vie, par delà son corps, vers une mort qui ne lui paraît plus que libératrice… Il a compris. Il peut commencer à apprendre… Je vous remercie de bien lire ces deux textes, de poster des réponses dévelopées, argumentées et qui est un fondement. | |
|
Samdogg ADMIN ßARßARES™
Nombre de messages : 1189 Age : 31 Localisation : Au Vélodrome Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Duel [Lesinge vs Gohan] Jeu 14 Juin - 5:06 | |
| Désolé Sangohan, mais entre ces deux textes, je préfère celui de Lesinge. Comme Link, je ne saurais expliquer mon choix, mais je trouve l'histoire de SLS meilleure. (point de vue, description, "sentiments" etc ...)
Désolé pour ce post si pauvre en argumentation, ne le prenez pas en compte si vous n'en voulez pas XD | |
|
/-sangohan-/
Nombre de messages : 88 Age : 31 Date d'inscription : 11/02/2007
| Sujet: Re: Duel [Lesinge vs Gohan] Jeu 14 Juin - 11:02 | |
| Comme Link et toi, je comprend ce que vosu ressentez, et oui mes récits sont "mous" (cf : remarque a bya) vous devrez vosu y faire, je privilégie et privilégererais sans doute tjrs le côté éthiques et philosophiques de choses, j'y peux rien Je vous comprend et vous pardonne EXPLDR | |
|